Olivier Lessard

Olivier Lessard a grandi à Saint-Georges-de-Beauce, entouré de familles. C’est le chum de sa tante qui lui a appris à relâcher les crapets-soleils dans la rivière après les avoir pêchés. C’est sa grand-mère qui lui a montré à faire des crêpes et à ne pas se laisser marcher su’é tennis par un boss.

D’enfant sensible et asthmatique, il est devenu ado lunatique, dans la moyenne à la course navette, fan de Richard Desjardins et de death métal.

Dans la vingtaine, il a eu de la misère à se dire « artiste ». Il réfléchit encore souvent à son rôle social, mais en vient toujours à la conclusion que ce n’est pas de réfléchir, mais de ressentir. Fa qu’il ressent! Souvent toutte en même temps. Quand ça arrive, il prend de longues marches, boit beaucoup d’eau, jase au monde. Si ça devient trop intense et que le désir se pogne entre les omoplates, au lieu de marcher, il court et au lieu de jaser, il gueule. C’est drainant, mais c’est le fun.

À moyen terme, il souhaite réussir à nommer avec la même fougue une révolte populaire, le deuil d’un proche et ce que ça fait de manger une toast au beurre de pinotte quand on a vraiment faim. On lui souhaite du succès dans ses amours.

*Crédits
photo live: Alexandre Turgeon Dalpé
photos studio: Fabrice Gaëtan